[18.54] Et assurément, Nous avons déployé
pour les gens, dans ce Coran, toutes sortes d'exemples. L'homme cependant, est
de tous les êtres le plus grand disputeur.
[18.55] Qu'est-ce qui a donc empêché les
gens de croire, lorsque le guide leur est venu, ainsi que de demander pardon à
leur Seigneur, si ce n'est qu'ils veulent subir le sort des Anciens, ou se
trouver face à face avec le châtiment.
[18.56] Et Nous n'envoyons les messagers
que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. Et ceux qui ont mécru disputent
avec de faux arguments, afin d'infirmer la vérité et prennent en raillerie Mes
versets (le Coran) ainsi que ce (châtiment) dont on les a avertis.
[18.57] Quel pire injuste que celui à qui
on a rappelé les versets de son Seigneur et qui en détourna le dos en oubliant
ce que ses deux mains ont commis? Nous avons placé des voiles sur leurs coeurs,
de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs
oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais il ne pourront donc
se guider.
[18.58] Et ton Seigneur est le Pardonneur,
le Détenteur de la miséricorde. S'il s'en prenait à eux pour ce qu'ils ont
acquis. Il leur hâterait certes le châtiment. Mais il y a pour eux un terme
fixé (pour l'accomplissement des menaces) contre lequel ils ne trouveront aucun
refuge.
[18.59] Et voilà les villes que Nous avons
fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un
rendez-vous pour leur destruction.
[18.60] (Rappelle-toi) quand Moïse dit à
son valet: ‹Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux
mers, dussé-je marcher de longues années›.
[18.61] Puis, lorsque tous deux eurent
atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son
chemin dans la mer.